La travailleuse d'Etiennette en cadeau!

Bonjour,

Aujourd'hui, je ne vous montre pas de nouvelle création et je ne vous raconte pas non plus une petite histoire de chiffons, mais plutôt une histoire de transmission. Ces jours-ci, la fille d'Etiennette, m'a confié un trésor de famille, une petite merveille, le genre de trouvaille qui m'emeut aux larmes: la travailleuse de sa maman (hélas disparue). C'est un petit meuble des années 60, avec une marqueterie en damiers et avec des compartiments permettant de ranger les accessoires de couture.

Comme un panier de pique-nique, on l'ouvre en rabattant le demi couvercle et aussitôt, une série de petits compartiments en suspension, apparait. Elle n'était pas vide, elle contenait encore tout ce dont Etiennette utilisait pour sa couture, et j'ai pris un certain plaisir à découvrir ou à redécouvrir de vieilles bobines en bois, des roues de fil, des boutons dépareillés, en nacre, en cuivre ou en plastique soigneusement pliés dans une publicité "Olympia" et des fils de laine colorés, enroulés sur de jolis cartons, gravés au nom de " Laine Saint Pierre" pour repriser, broder ou même festonner.

J'y ai aussi trouvé une carte ancienne représentant en relief une grand-mère en train de tricoter, entourée de ses petits enfants, carte spécialement conçue pour piquer les aiguilles, des cartons de publicité vieux de 50 ans vantant les mérites d'un fameux ruban thermocollant "Nigal" pour raccommoder sans coudre et une petite boite cartonnée "Nos Textinoms" renfermant encore un ruban aux initiales P. M. tissées en rouge pour donner une identité au linge de pensionnats, hôtels et maisons... Tout le petit monde des merceries d'hier était rangé là, s'étirait de son sommeil, engourdi sous mes doigts curieux. Quelle émotion!

Voici la cueillette de souvenirs en images, à déguster sans modération!

Invitée à marcher sur les pas d'Etiennette, qui, à la vue du contenu de sa travailleuse, aimait coudre, invitée à entrer dans la danse des manipulatrices d'aiguilles, je m'efforcerai à poursuivre la tradition et à conserver leur mémoire.

Merci Ingrid,

A bientôt.

Comments

[Marie-Jo]

Qu'elle a l'air merveilleuse cette travailleuse, curieuse comme je suis il me tarde moi aussi d'y mettre mes doitgs pour découvrir et toucher ces bobines, ces fils, ces boutons .... bisous à tous